«Bu, bou, bou, bou ! Otto, to, to, ti ! Bou, bou, bou, ou, ou, ou, bou, bou, bous, bous, bous ! Je me noie, je meurs ! (Pantagruel, IV, XVIII). Le paysage s'efface dans les ténèbres. «Nous étions tous affolés et bouleversés : les horribles vents suspendaient les vagues qui montaient du courant. Croyez que ce nous semblait être l'antique chaos dans lequel l'air, le feu, la mer, la terre, tous les éléments étaient dans une réfractaire confusion» (IV, XVIII). nous ne sommes plus - ou pas encore - dans une île : la pleine mer après Tohu-Bohu, Nargues-Zargues et quelques autres. Les repères ont disparu et Clément y perd son latin : le savoir se disperse dans la peur comme le vin dans l'eau, comme les cendres du défunt dans celles du bûcher funéraire (III, LII). Au-dedans de son corps, une réfractaire confusion. Un « Oui » à tous les éléments naturels, sans aucun filtrage. Au-dehors, un éclatement de la parole. Un « Non » à toute signification.
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